Rival ou admiration réciproque ? La postérité a fait injustement et surtout mensongèrement d’Antonio Salieri l’assassin jaloux de Mozart, alors qu’il l’a au contraire soutenu applaudi et encouragé, quand Mozart lui-même trouvait que l’ombre du Compositeur de la cour impérial lui laissait peu de place.
Salieri était une figure charnière dans le développement de l’opéra de la fin du XVIIIe siècle. En tant qu’étudiant de Florian Leopold Gassmann, qui le premier le remarqua et protégé de Gluck qui lui assura audience et succès, Salieri était un compositeur cosmopolite écrivant en trois langues. Salieri a contribué à développer et à façonner de nombreuses caractéristiques du vocabulaire de la composition lyrique et sa musique a eu une puissante influence sur les compositeurs contemporains.
Compositeur de la Cour impérial, très écouté de l’empereur au point que Mozart s’en plaint à son père en 1781 « le seul qui compte à ses yeux est Salieri ». Il semble que des deux le jaloux n’était pas vraiment celui que la postérité a réduit au rang des médiocres.
Nous vous proposons ce pot pourri d’ouvertures, pour mieux entrer dans le « style Salieri »