
J’avais la chance de dîner hier soir avec le réalisateur d’une enquête journalistique inédite. L’homme a le regard franc, la poignée de main fiable, le tutoiement, immédiat. Sa vie a basculé il y a plus de vingt ans à la suite d’un accident de moto. Mais c’est peu de choses en comparaison du chamboulement qu’il vit depuis que, voici quatre ans, il a entrepris de tourner un reportage hors du commun.
Initialement, ce journaliste de formation voulait réaliser un film sur la Vierge Marie, dont il estime à juste titre qu’elle est la femme la plus connue et révérée de l’humanité. Chrétiens comme musulmans la vénèrent, même si leur degré de connaissance de la profondeur théologique et eschatologique de cette figure biblique majeure n’est pas le même.
Et voilà notre homme qui décide d’approcher Marie par son aspect le plus concrètement palpable : les signes qu’elle opère quotidiennement à travers le monde. Icônes miraculeuses qui perlent de l’huile, guérisons inexpliquées dans des sanctuaires mariaux mondialement connus et, bien évidemment, apparitions par milliers.
C’est à cet instant que l’idée d’un reportage sur une personnalité historique a cédé le pas à une enquête digne des plus grandes intrigues. Pierre Barnérias, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est retrouvé balloté entre les cinq continents, à la poursuite des messages que la Vierge a dicté aux hommes à travers les siècles et particulièrement, du troisième secret de Fatima. Le seul qui n’a jamais été révélé dans son entièreté ; celui dont l’importance des deux premiers messages délivrés laisse présager que son contenu ne peut qu’être d’une portée qui dépasse l’entendement.
Pour rappel, les secrets de Fatima ont été donnés aux pastoureaux en 1917. Les premier et deuxième annonçaient avec raison la fin de la première guerre mondiale et la survenance future de la seconde, si la Russie ne se convertissait pas.
Le troisième secret devait, selon la voyante, sœur Lucie, être révélé en 1960. Il ne l’a été qu’en l’an 2000. Partiellement.