Nantes et son histoire, Nantes et ses curiosités, Nantes et ses silences obscures, Nantes ville martyre des Chouans, Nantes ville négrière, Nantes bretonne … oups ( pas si sûr), assurément, il y a de quoi s’intéresser cette ville d’art et d’histoire.
Son château des ducs (de Bretagne tout de même), sa cathédrale, ses musées, son université, ses biscuits nantais sont bien connus des Français et des voyageurs du grand large.
Il y a pourtant quelques insolites à ne pas manquer.
Si vous le souhaitez et si vos finances n’élèvent pas d’objection, vous pourrez séjourner à l’hôtel de France près de la place Graslin. A défaut d’y passer une onéreuse nuitée, ne manquez pas son entrée dans ce style néoclassique du pur retour antique du XVIIIeme siècle.
Construit par Graslin (receveur général des fermes du roi) à qui la ville doit tout le quartier qui porte son nom, vous découvrirez, avec le porche, une réplique des décors que l’on trouve sur les arcs de triomphes du Forum de l’antique Rome impériale.
En descendant la rue vous croiserez l’extraordinaire passage de la Pommeraye. Une galerie commerciale art-déco, crénelée de statues antiques.
Toujours en descendant la rue de Crebillon, arrêtez-vous, sur votre gauche, pour prendre un verre, immergé dans un véritable hapax, le « café cult » (sic), tout droit sorti des colombages médiévaux.
Bien entendu, vous ne manquerez ni la cathédrale, ni le château de ducs, mais, en vous y rendant, laissez-vous tenter par quelques Rigolettes nantaises, avant d’aller faire votre révérence aux pieds ( au sens strict) de Louis XVI, rarissime statue monumentale du roi décapité, en plein repère révolutionnaire.
Ne manquez pas de vous détendre dans les canaux nantais, surtout à la belle saison.
Pour séjourner, si vous êtes en voiture (Nantes est une ville difficile pour stationner) vous pourrez, à prix raisonnable, vous excentrer au Westotel de La Chapelle sur Erdre. Grand confort, piscine, sauna, personnel aimable et joyeux pour une très bonne table un rien orientale.
Pour les gastronomes, ne manquez sous aucun prétexte l’insolite incontournable, La Cigale.
Immergé dans les mosaïques de la belle époque, vous y dégusterez la meilleure cuisine de brasserie qui ait été donnée à mes papilles exigeantes de goûter.
Bien entendu vous pourrez découvrir l’aller-retour de la Cigale ou, chose assez rare, déguster des grands crûs au verre.
Vous pourrez profiter du menu deux services, vin et café à 27 euros ou tenter la carte et ce délicieux cromesquis de canard, mayonnaise au chorizo, suivi d’un Saint-Pierre aux branches de céleri aussi fondantes que craquantes.
Restez prudents sur vos commandes, les assiettes sont aussi bien garnies que les serveurs en nœuds papillons sont aimables et souriants.
