
Nous avions vu la semaine dernière la place des sens dans notre rapport au monde. L’autre grande catégorie est la constitution physique. C’est une donnée naturelle que nous avons plus ou moins choisi. Si, nous pouvons agir sur le poids, la force ou encore la résistance, nous héritons d’une taille, de couleur de cheveux ou encore de difformités auxquelles il n’est pas toujours facile de se soustraire.
Cette constitution physique est une des bases de notre potentiel et de nos limites.
Un grand ne pourra pas faire ce qu’un petit est plus à même d’entreprendre.
– Connaître son corps c’est d’abord s’ancrer dans le réel.
– Mais le réel n’est pas figé dans la mesure où la constitution physique est avant tout un potentiel à déployer. Nous pouvons être physiologiquement un coureur de marathon, mais nous ne serons effectivement un marathonien que si nous déployons ce potentiel naturel. A l’inverse, si notre métabolisme basal est trop faible pour une telle endurance, il ne sert à rien de vouloir repousser ses limites.
Pour son bonheur, l’être humain doit trouver l’équilibre entre déploiement de son potentiel et acceptation de ses limites. Ce qui suppose d’abord de les connaître en vérité. A la différence des potentialités de l’esprit, celles du corps ne font pas illusion longtemps.
Néanmoins, comme le corps reste l’assise de l’Homme, méconnaitre ou ignorer voire mépriser ou refuser son corps demeure une des causes importantes du déséquilibre de la personne humaine et de sa faible résistance à l’effort.
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Notre illustration Le Perdenone, Milon dévoré par le lion