Et l’âme dans tout ça ?
Dans les articles précédents, nous avons passé en revue les aspects physiques de l’être humain. Mais l’Homme ne se réduit pâs à son corps même si sans lui il ne serait pas Homme.
Et l’âme dans tout ça ?
Etymologiquement, l’âme est « ce qui anime ». C’est pour cela que je préfère ce terme à celui de cerveau plus technique et à celui d’esprit plus intellectuel et spirituel. C’est elle qui permet le double mouvement du corps : dans l’espace (se déplacer, cligner des paupières…) ou interne au corps (la croissance par exemple). En ce sens on dit que l’âme donne forme au corps. D’où ce lien insécable entre les deux.
Seconde étape : L’âme c’est quoi ?
Alors qu’est l’âme ? C’est un triptyque composé de l’intelligence, de la volonté et de la mémoire, l’un ne fonctionnant pas sans les deux autres.
– L’intelligence puise dans la mémoire pour permettre à la volonté de nous mettre en mouvement.
– Car la volonté, par le binôme désir/répulsion est ce qui nous fait vouloir, agir et donc bouger. Mais la volonté n’est pas capable de discerner.
– Pour cela elle se repose sur l’intelligence qui, elle, est conçue pour chercher, comprendre et au final éclairer sur le bon, le bien, le vrai, le faux, le mal, le mauvais. Mais l’intelligence ne peut travailler qu’à partir de ce qui est présent dans son disque dur, à savoir la mémoire.
– Aussi, une mémoire vide ou remplie d’erreurs aura-t-elle plus de mal à poser une réflexion juste.
– Ce qui constitue un handicap pour la volonté qui devra choisir à partir d’une réflexion erronée.
Or, c’est dans la volonté que siègent les « passions de l’âme », c’est-à-dire nos capacités à réagir : amour, peur, audace, tristesse, colère…. Passions qui ont besoin de l’intelligence pour les guider et que la mémoire peut conditionner par différents reflexes inconscients.
Intelligence erronée, volonté non ordonnée, nous avons là les deux axes majeurs qui réduisent notre liberté.
Dans les articles qui vont suivre de semaine en semaine, je vous propose de reprendre chaque point en détail et examinons-les à la loupe, mais gardons à l’esprit leur articulation :
L’âme se compose de trois facultés essentielles dont nous avons vu l’articulation plus haut. Chacune comprend des « sous-parties » correspondant à des fonctions (et donc des potentialités) différentes. C’est le second aspect de notre caryotype qui se compose d’un dosage unique pour chaque être humain de ces différentes potentialités. L’enjeu notamment pour un discernement de vie est d’avoir l’idée la plus juste de ce dosage.
Pour aller plus loin sans attendre Connais-toi toi-même en 7 étapes