De qui suis-je à pourquoi suis-je ?
La grande question antique « être ou devenir » est une réalité que nous observons tous les jours, en grandissant, en vieillissant ou en améliorant nos performances. Quelque chose en nous demeure qui fait que nous sommes nous du début à la fin et en même temps tout change tout le temps en nous.
Deux approches s’opposent. L’une voit dans ce changement une lente dégradation et l’autre un progressif épanouissement. Les deux, à la vérité, vont de concert.
– Dès sa naissance, notre corps tout en se renforçant d’abord se dégrade vers la mort.
– Et pourtant notre âme ne cesse de grandir, de tendre vers un absolu souvent confus.
Car l’âme a ceci de particulier qu’à la différence du corps elle est dimensionnée pour l’infini. Il n’y a pas de limite à notre capacité à découvrir le vrai, ni à notre capacité à aimer. Nous pouvons toujours plus apprendre et nous ne sommes pas limités à un quota d’amour. Cette double capacité infinie n’est donc, par nature, jamais saturée ni rassasiée définitivement et reste tendue vers ce qui comblera toujours plus son intelligence et sa volonté.
Si le corps demande chaque jour sa dose d’attention c’est parce qu’il détruit pour survivre ce qu’il assimile. L’âme au contraire en assimilant connaissance et amour les intègre définitivement à son être même. Le corps est le support indispensable pour l’épanouissement de l’âme tendue vers l’absolu de l’être. Inverser ce rapport c’est condamner l’âme aux limites tyranniques des besoins du corps, si bons soient-ils. Et tel est souvent le drame de l’insatisfaction et du sentiment de vide en soi.
Le corps et l’âme (que certains appellent l’esprit) s’articulent vivent ensemble, progressent ensemble ou s’étouffent mutuellement s’ils ne s’harmonisent pas.
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