1821, 1921, 1821 : 2021
1821, Gustave Flaubert voit le jour.
1821, Napoléon s’éteint à saint-Hélène.
1921, Camille Saint-Saëns rend son âme à Dieu.
Un écrivain, un monarque, un musicien se partagent donc l’affiche cette année. Mais si les commémorations de Flaubert ne posent guère de problème, célébrer l’empereur des Français ne laisse pas indifférent et il faut reconnaître qu’on a bien envie d’oublier Camille Saint-Saëns, considéré comme trop nationaliste.
Avec Cyr’Ado, nous allons tenter de nous éloigner des polémiques et de vous présenter d’ici la fin de l’année, des regards différents, plus variés, peut-être moins « officiels » également de ces trois géants français.
Commençons cette semaine avec Napoléon. Un Napoléon que l’on connait peu, dans son rapport à l’art. et pourtant, n’existe-t-il pas au moins trois styles ? Retour d’Egypte, Consulat, Empire sont des références pour les antiquaires. Il est pourtant un art que Napoléon n’a que peu influencé, mais qui, lui, s’est beaucoup intéressé à l’empereur : la musique ! C’est l’angle de vue que nous vous invitons à suivre.
Vice et vertu auraient pu aussi être le fil rouge de ce numéro. Anne de Beaujeu et son livre d’éducation pour les jeunes filles de l’aristocratie, mais aussi, à côté de Napoléon, un autre orgueil, d’une autre forme, celui du Bourgeois gentilhomme. En miroir, les martyrs des catacombes romaines peuvent à leur tour illustrer la rubrique Connais-toi toi-même de Cyril Brun.